Jeux olympiques d’hiver 2030 :
L A SUISSE AURAIT ENFIN TOUT COMPRIS !
C’est du moins l’avis de la presse internationale autorisée et plus modestement, celui du Petit Reporter, qui se joint à cette expertise. Les Jeux des Suisses ! A l’annonce du projet, les oreilles de tous les sujets de l’Olympe et celles des villes étrangères candidates se sont dressées. Certes l’échéance est encore lointaine, on parle de 2030, 2034, voire 2038, mais si gouverner c’est prévoir, on ne reprochera pas à Swiss Olympic de voir loin …..et de commander court !
Sept ans nous séparent de la prochaine cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de 2030. Le choix du CIO devrait donc intervenir incessamment. En lice, la Suède, la France, deux pays qui n’ont pas encore affiché ni le lieux, ni le nom de leur projet respectif. Et puis la Suisse qui surprend tout son monde et sort de son chapeau un dessein original.
La nouveauté ? C’est désormais un pays tout entier qui se pose en candidat et non plus une ou des villes, un canton, ou des cantons. Les leçons du passé ont donc servi. Ainsi, après 1948 et Saint-Moritz, on peut sérieusement et raisonnablement songer à une réplique, à une candidature solide. Car, au regard des termes de l’Agenda olympique, le projet helvétique tient la route. Le point fort ? Le plan de travail ne fait état d’aucune construction de nouveaux sites. Tout doit se dérouler dans des infrastructures existantes, sous un toit, dans un espace aujourd’hui bien réel et cela pour les 16 disciplines du programme olympique d’hiver. Pas de village olympique non plus. Les parcs immobiliers, hôteliers suffiront.
Toutes les disciplines ? Non, sauf une, le patinage de vitesse. Le pays ne compte pas d’anneau de glace, comme le requiert le cahier des charges de l’ISU. Mais des contacts seraient déjà pris avec des villes pourvues de telles installations et pas très éloignées ! Allemagne ? Italie ? Wer weiss ? Chi lo sa?
La carte, s’il vous plaît !
Visionnaire, le Petit Reporter a sorti sa carte de l’Helvétie et s’est livré à une projection « géographique » des sites potentiels, juste pour le cas où ! Ses critères: les infrastructures existantes, la tradition, le savoir-faire, la répartition territoriale.
Une première évidence, l’Olympia Bobrun de Saint-Moritz-Celerina s’impose tout naturellement pour le bob, la luge et le skeleton. La seconde, les pentes des versants nord et sud des Alpes prêtent chaque année leurs flancs aux épreuves de ski alpin. Pourquoi se priver de l’expérience de Wengen, de Crans-Montana, d’Adelboden ? Si les accros du Freestyle se réjouissent déjà des after de Verbier, ceux des épreuves de fond tournent les yeux vers le Brassus et la Vallée de Joux, alors que les inconditionnels du saut à skis et du combiné nordique pensent très fort à Engelberg.
Neige encore avec le ski alpinisme, le snowboard, le biathlon qui pourraient trouver leurs sites respectifs dans les Fulmserberge, à Laax et Lenzerheide.
Les hockeyeurs se réjouissent déjà de glisser sur la surface flambant neuve de la BCF Arena de Fribourg et celle de la Swiss Life Arena de Zurich / Altstetten, ou encore celle des champions en titre aux Vernets genevois et laissons Davos à sa Coupe Spengler fraîchement décernée. Glace encore, mais à Lugano, sous les projecteurs de la Resega pour y suivre les épreuves de short track et celle de l’Arena Saint-Jacques pour le curling.
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| Les JO en Suisse! Les JO des Suisses! Une vision, une projection « géographique » des sites potentiels, juste pour le cas où ! Ses critères, les infrastructures, le savoir-faire, la répartition territoriale. Au départ du Tessin, le parcours de la flamme olympique jusqu'à sa destination finale: Berne! |
Rendons à l’Olympe ce qui est à l’Olympe et à Berne …
La logique et tout à la fois la courtoisie commandent que la Capitale olympique Lausanne est en droit de revendiquer une des compétitions reines des JO, le patinage artistique. Ces épreuves, à un jet de pierre du siège de Vidy, feront à coup sûr le plein de représentants de la Famille olympique dans les tribunes et les salons de la Vaudoise Arena. Les traiteurs sont d’ores et déjà aux taquets !
Des Jeux s’ouvrent et se concluent à l’occasion de brillantes cérémonies, au cours desquelles une carte blanche est laissée aux chorégraphes et à leur imagination pour émerveiller, surprendre et conquérir des centaines de millions de terriens connectés à ces événements. Les cérémonies renvoient l’image de tout un pays, en termes de savoir-faire, de convivialité, d’assurance dans ses institutions, dans le fonctionnement et la stabilité de son système politique. Une tâche tout indiquée pour la Ville fédérale et la force tranquille de son statut de capitale respectée de tout un pays.
Lu à travers la presse spécialisée.
Selon le site Francs Jeux : « Swiss Olympic avance comme autre atout dans sa manche le fait que la Suisse organisera une impressionnante série de championnats du monde de sports d’hiver au cours de la décennie, dont ceux de bobsleigh/skeleton en 2023, de biathlon en 2025, de snowboard/ski freestyle en 2025, de hockey sur glace masculin en 2026, et enfin de ski alpin en 2027. »
Plus loin : « Sur le papier, le projet suisse multiplie les atouts. Il se veut durable, low cost, novateur et rassembleur. Mais en ratissant aussi large, en proposant non pas seulement les Jeux de la Suisse, mais bien ceux des Suisses, tous les Suisses, il devra rassembler le pays tout entier. Ses forces politiques, ses organisations environnementales, sa population… La tâche n’est certainement pas impossible, tant le concept est séduisant, mais il faudra faire vite. »
Selon le premiers échos, l’opinion public, les médias, dans leur immense majorité, adhèrent au projet. Restent les états-majors des partis politiques, lesquels, contrairement aux premiers nommés pensent …politique, avant sport. Seraient-ils déjà à l’œuvre pour tirer cette couverture olympique à leur profit, ou accepteraient-ils, pour une fois, l’idée d’adhérer d’une seule et même voix à un projet unique ?
Rappelons-leur qu’il s’agit de sport ! Pas d’une caisse maladie unique !
Les 16 disciplines olympiques du CIO :