Neuchâtel (SUI), le 14 septembre 2024 : La presse est malmenée, bousculée, amputée, alors qu’aujourd’hui, plus que jamais, notre vie quotidienne a besoin de son soutien, de sa présence et par-dessus tout, de ses mises en garde. Rappelons-nous, tous les jours, qu’un média est un garde-fou, un pare-feu, un cauchemar pour tous les malveillants, les tordus de toutes espèces.
Plus que jamais aujourd’hui, il y a danger.
Anesthésiés par notre abondance, aveuglés par l’écran de fumée de ‘fast médias’, la pensée unique fait son chemin et, en même temps, le lit de riches oligarques, d’apprentis dictateurs, d’ignorants de tous poils, à qui il manque plus de jours d’école dans leur tête, que de Rolex à leur bras.
Toucher à la presse c’est jouer avec le feu. C’est aussi ignorer qu’un média n’est pas un produit comme les autres. Sa raison d’être dépasse de très haut la seule lecture du compte ‘pertes & profits’. Le seul résultat comptable n’est ni l’alpha, ni l’oméga de la raison de son existence. A tous les étages de sa diffusion, internationale, nationale, régionale, la presse assume la responsabilité de son rôle de pilier de la démocratie, lorsqu’elle s’exprime, libérée de ses comptables.
Mesdames et Messieurs les administrateurs, renforcez vos médias au lieu de les affaiblir. On ne gagne pas une bataille en réduisant son artillerie, son infanterie, ses blindés. Autre constat : si un produit reste invendu sur les étals, il y a fort à parier qu’il n’est pas bon. Le digital a bon dos ! Revisitez vos concepts et vendez-nous de vraies opinions, des avis pertinents, des idées, de l’information avérée. Moins d’os, plus de moelle.
C’est le message d’une modeste association de journalistes sportifs neuchâtelois, inquiète pour ses actifs de leur futur, des conditions de travail qui composent leur quotidien.